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Charlotte Salomon la vie, Le Théâtre ? ...et 3 tubes de couleur.

  • Photo du rédacteur: Lauryn Laureen
    Lauryn Laureen
  • 8 mai 2021
  • 2 min de lecture


Je vous préviens tout de suite, on part dans une histoire Drame Queen dès les premières lignes !!!



Charlotte Salomon vit avec son père en France tranquille mais malheureusement dans un pays où les Nazis prennent de plus en plus de territoire, il se trouve qu’elle et sa famille sont juifs (la poisse quoi …)

Papa l’envoie chez ses grands parents dans le Sud de la France en espérant la protéger.

C’est là , sous le soleil du sud que Charlotte commence à peindre, De 1940 à 1942 elle peint plus de 1300 gouaches, c’est un peu la dèche à cette époque donc elle n’utilise que trois couleurs le rouge , le bleu , et le jaune.

Mais voilà paffff ….. Le Karma , à 26 ans elle est arrêtée et déportée à « Pichipoï » ( c'est du Yiddish… Je peux aussi dire cochon 😉) . Malheureusement Charlotte meurt à Auschwitz comme des milliers d’autres juifs.

Les œuvres de l’artiste sont récupérées par sa voisine américaine et après la guerre le père de Charlotte va chercher les gouaches pour les garder en souvenir, son histoire aurait put s'arrêter là .

Mais c’est en 1970 alors qu’une de ses œuvres est exposée dans un musée d’Amsterdam que Charlotte Salomon devient un peintre ultra connu; le monde s’arrache ses tableaux et un énorme business se crée autour de l’artiste et de son histoire tragique.

En 1992, elle est exposée au centre Pompidou et pour y rentrer il faut s’armer de patience, la queue est aussi imposante qu'à l’Apple Store le jour du lancement d’un nouvelle iPhone !!!

Pour parler un peu de ses peintures, elles sont autobiographiques, c’est une des premières artistes qui a essayé de mettre plusieurs domaines artistiques ensembles c’est-à-dire représenter sur la même peinture des paroles de musique, de théâtre et aussi mettre en avant un coté bande dessinée, (Là, dit comme ça, on pourrait penser que c’est vraiment n’importe quoi, je vous l’accorde 😊).

Son œuvre touche, car elle peint ce qu’elle aurait aimé faire si elle n’était pas née juive: des voyages merveilleux, des corps enlacés au soleil, des souvenirs de famille imaginaires, de l'art et de la musique.

Charlotte Salomon prouvent que même dans les periodes les plus sombres, il peut toujours y avoir une Happy end même si elle n’est qu'imaginaire !!!


Ps : Cochon ça se dit khzir en Yiddish 😉







 
 
 

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