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The Virgin Queen

  • Photo du rédacteur: Lauryn Laureen
    Lauryn Laureen
  • 7 août 2018
  • 3 min de lecture

Sortie en 2005, c’est l’histoire d’Elisabeth 1er d’Angleterre, qui a été complètement oubliée car trop longue pour un film ; il a été proposé au public en série et puis, à cette époque, Tom Hardy dans le rôle de Dudley n’était pas encore super connu (mais déjà beau).

En plus, le film Elisabeth avec la sublime Kate Blanchette avait déjà raflé des prix alors passer après ça, c’est vrai que c’est dur.

Je suis tombée dessus par hasard, sans vraiment d’enthousiasme, j’ai décidé de le visionner.

La première partie est un vrai bijou !!!

Déjà, historiquement, c’est un vison plutôt réaliste au niveau des costumes, des critères de beauté et des coiffures.

L’actrice qui incarne "la reine vierge" Anne Marie Duff n’est pas ce que l’on pourrait appeler une femme fatale et en plus, elle a un grand front, ce qui colle très bien avec l’allure que pourrait avoir historiquement Elisabeth.

Pour justifier mes propos sur l’actrice, à l’époque les femmes se brûlaient les cheveux du contour du visage à la chaux, car c’était super tendance d’avoir un grand front. Puis, Elisabeth n’était pas vraiment connue pour sa beauté.

Dans la première partie, nous avons le droit évidemment à la romance entre Elisabeth et Dudley.

Cette romance que je trouve très bien incorporée dans le film, car elle est, je pense, une des histoires d’amour les plus cruelles que j’ai pu voir à l’écran, un amour impossible et douloureux, pour lequel il m’a fallu 2 jours pour m’en remettre.

Elle ne prend pas toute la place et laisse les champs libres à la vie politique des deux personnages.

Dans les costumes, il y a un changement radical quand Dudley meurt et j’ai juste envie de dire bravo !!!!

Pour vous expliquer, dans toute la première partie du film, le personnage de Elisabeth est vêtu de robes plutôt simples sans trop de bijoux et même dans certaines séquences aucun, ses cheveux sont lâchés avec quelques fleuritures sans plus et pour le maquillage on n’en parle même pas car elle est au naturel ou nude, comme on dirait de nos jours. Les costumes et coiffures restent quand même sublimes.

Puis mort de Dudley ! Elisabeth triste reste à pleurer dans sa chambre à moitié dévêtue (oui ! car on pleure mieux à moitié nue, c’est connu).

Puis comme c’est une femme forte, elle décide de sortir dans un premier temps de ses appartements. C’est là que la magie du changement s’opère.

Elle apparaît comme on la connaît sur les tableaux , le visage poudré en blanc et les lèvres rouge sang. Avec une coiffure élaborée et remplie de perles, sa robe est fastueuse et elle porte cette fameuse collerette de dentelle et le sautoir qu’on lui connait.

Elle devient d’une allure sévère, froide et distante, une vraie rupture avec l’Elisabeth amoureuse et naturelle du début.

Le plus fou c’est que tout le personnage évolue visuellement avec elle.

Toute la deuxième partie (qui est pour moi la moins intéressante en termes d’histoire) les vêtements deviennent de plus en plus sombres sur presque tous les rôles, mais restent toujours aussi luxueux.

La dernière séquence, le personnage principal « la reine vierge » ressemble à une sorcière, le visage blanc et ridé, vêtue de couleur sombre. On a pitié d’elle et on compatie à son malheur.

La série s’arrête à sa mort avec un flashback de ce grand amour à jamais impossible.

Cette série vaut vraiment le coup d’être vue pour les décors, les costumes magnifiques et la mise en scène réussie de tous les éléments.


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